mardi 23 juin 2015

Le concert de Tiken jah fakoly au Zenith

Le mercredi 29 avril j'ai assisté au concert de Tiken Jah Fakoly au Zenith.

Un petit cadeau de ma copine qui m'a beaucoup fait plaisir. J'ai découvert à cette occasion le batteur de Tiken Jah Fakoly, Ludovic N’hollé qui est un bon batteur de reggae que je ne connaissais pas.


Je n'avais jamais vu le chanteur en live et je me suis régalé avec un super show qui ma plongé à la fois au cœur du reggae et de l’Afrique mais mon regard de batteur n'a pas pu s’empêcher de se focaliser régulièrement sur Ludovic N’hollé et d'analyser son jeu. C'est toujours ce que je fais quand j'assiste à un concert. J'observe le batteur, j'analyse son jeu et j’essaie éventuellement de mémoriser un plan ou un élément de groove que je trouve sympa. Malheureusement je ne me souvient pas toujours de ces plans que j'ai voulus pomper pour les intégrer dans mon propre jeu.
Cette vidéo d'un concert du chanteur montre assez souvent le batteur en action et donne un bonne aperçu de du jeu à la fois groovy et technique (tout ce que j'aime) :


Voici le lien vers youtube pour voir cette vidéo 

Je crois que la formation qu'on voit sur la vidéo est exactement la même que celle que j'ai vu ce 29 avril 2015.
Puisqu'on parle de Tiken Jah Fakoly qui est un chanteur africain engagé et mène un combat pour changer les choses en Afrique mais aussi pour changer le rapport que le monde et particulièrement l'occident à l’Afrique et aux africains, je ne vais pas parler exclusivement de son batteur et de son groove.
Tiken Jah Fakoly nous a gratifié d'un bon nombre des ses chansons qui en plus êtres de bonne chansons de reggae avec parfois des sonorités qui nous rament à la musique africaine, réveille ma sensibilité de descendant des peuples de l’Afrique et résonnent forcement en moi avec plus de force que de simples chanson de bonne musique. De "Plus Rien Ne M'Etonne" à "Africain A Paris" en passant par "Ouvrez Les Frontières" ou encore "Ca Va Faire Mal", en plus de me régaler musicalement, ces morceaux suscitent en moi une émotion que même des titres de Bob Marley ne suscitent pas autant (parce que je ne maitrise pas suffisamment la langue de Shakespeare pour comprendre toujours le véritable sujet des chansons). Même si ce n'est pas spécialement mon truc de faire de la musique engagée, je suis content que ce genre de chanteurs existe.


Revenons au reggae, dans mes différentes aventures musicales, je n'ai joué qu'une fois dans un groupe de reggae mais j'ai joué à plusieurs morceaux de ce style, compos ou reprises dans différents groupe dont deux dans mon groupe actuel Area 91. Nous jouons "Rien que nous" de la Grande Sophie version reggae ainsi que "Jamming" de Bob Marley.

Je ne suis pas un expert en jeu reggae mais j'ai suffisamment pratiqué pour en expliquer les fondamentaux.
Si on décortique un paterne de batterie reggae sur une mesure à 4 temps par exemple, on retrouve toujours une accentuation des contre-temps à la cymbale charleston (qui accompagnent le shank, la pulse si caractéristique de cette musique) ainsi qu'une accentuation des temps faibles qui sont le 2 et le 4 (after beat). Le jeu de charley peut se limiter à jouer uniquement sur les contre-temps (les "ET" du 1, 2, 3 et 4) ou bien à accentuer les coups joués sur les contre-temps par rapport à ceux joués sur les temps.
Et le marquage des temps 2 et le 4 se fait souvent avec la grosse caisse et la caisse claire jouée simultanément en rim shot, les temps 1 et 3 n'étant souvent tout simplement pas joués. Il est important de dire aussi qu'en reggae, il y a énormément de morceaux ternaires, c'est à dire avec une interprétation "swing" dans laquelle la subdivision d'une noire n'est pas 4 doubles croches mais un sextolet (6 notes). Cela ne change rien pour jouer les coups qui tombent sur les temps et les contretemps mais cela change l’interprétation des notes intermédiaires qu’il faut jouer de la même façon qu'en jazz ou en blues (shuffle). Sur certains morceaux, la charley joue tout simplement un shuffle, un chabada (sur la charley) peut parfaitement coller à un reggae ternaire.
C'ette vidéo sympa vous explique les bases du jeu reggae sur un titre de Bob Marley.

Cet article vous décrit comment on joue le "One drop", le rythme principal du reggae.

Ca c'est la base. Si vous écoutez attentivement des batteurs de reggae comme Ludovic N’hollé par exemple, vous découvrirez dans leur jeu, tout un tas fioritures, des coups joués en rim shot tombant en dehors des temps forts ou des cassures du rythme de base à la charley (broken hit hat) qui sont pour beaucoup dans le coté très sympa des grooves reggae. Il y à aussi les break et les mises en places caractéristiques de cette musique qui sont intéressant à analyser (si vous avez envi de la jouer).
Je vous invite à écouter différents groupes et mieux à regarder des lives en vidéo ou mieux encore a aller voir des concerts de reggae afin de choper des plans ou des paternes que vous pourrez intégrer dans votre jeu de façon donner l'impression (vrai ou fausse) que vous maitrisez bien le vocabulaire de ce style musical.

Autres articles sur le reggae de I Drummer :

Si vous aimez le reggae et que vous avez des questions ou des suggestions à faire concernant ce style de musique ou que vous avez des difficultés pour jouer sur du reggae à la batterie n'hésitez pas à me le dire dans les commentaires.

Si vous avez aimez l’article, merci de le partager

dimanche 7 juin 2015

Vacances musicales de 2015

Pour mes vacances de 2015, j'ai prévu un stage salsa dans le cadre du festival Tempo Latino a Vic Fezensac et d'aller au reggae sun ska festival à Bordeaux. Salsa et reggae, le sud de la France, le top!!!.
Je suis déjà allé au tempo latino l'année dernier et j'en ai gardé un excellent souvenir. Salsa, mojito, personnes chaleureuses. J'attends de découvrir le Reggae sun ska festival et de voir plein de bons groupes et de bons batteurs de reggae dont je vous parlerai dans ce blog très prochainement.
Voici une vidéo de mon stage de l'année dernière dans le cadre du festival tempo latino, en espérant remmener de nouvelles vidéos pour le prochain stage :



Voici le lien pour voir cette vidéo et d'autres sur Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=m2lZzAaAmVw

samedi 6 juin 2015

AC / DC ne veut plus du batteur Phil Rudd

J'ai lu un article sur le net qui disait qu'AC/DC lâchait son batteur Phil Rudd à cause de ces problèmes avec la justice.

Je me souviens avoir vu joué AC/DC dans les années 1980 au palais omnisports de Bercy il me semble. je ne souviens plus de l'année exacte et je ne suis pas sûr que ce soit Phil Rudd qui tenait les baguette car il aurait quitté le groupe en 1983 après s’être battu avec Malcom Young (le frère d'Angus, le petit gars en costume d’écolier).
A l'époque ou j'ai vu jouer AC/DC, j'étais un jeune batteur qui pensait qu'un bon batteur était forcement un mec avec une grosse technique et qui jouait des trucs de ouf... Je n’étais pas du tout impressionné par les grooves bien droits et bien solide de la musique de ce groupe. Alors que c’était exactement ce qui me manquait à cette époque en tant que batteur : Un groove bien solide sur lequel puisse s'appuyer tout le reste de la musique.
Depuis, mon groove c'est pas mal amélioré, même si je n'en suis toujours pas pleinement satisfait et je me rend compte de mon erreur de jeunesse d'avoir en quelque sorte "méprisé" ces batteurs qui jouaient simple.
Je n'avais vraiment rien compris et aujourd'hui je tiens à rendre hommage à ces GRANDS batteurs d'AC/DC (Phil Rudd et Simon Wright, c'est l'un ou l'autre qui jouait quand j'ai assisté au concert du groupe) que j'ai sous estimés.
Il y a quelques temps, nous envisagions de reprendre un morceau d'AC/DC (back in black) avec mon groupe Area 91 avec lequel je joue des reprises pop rock, mais il n'y a pas eu de suite. Je remettra bientôt ça sur la table et j'espère bien qu'on finira par intégrer ce morceau à notre répertoire